750 grammes
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La Cave du Théâtre

La Cave du Théâtre
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26 mai 2019

Dégustation Pas de l'Escalette et Thierry Germain

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Les vins proposés à la dégustation étaient les suivants :

- Saumur Blanc Insolite 2017

- Saumur Blanc Echelier 2017

- Saumur-Champigny domaine 2018

- Saumur-Champigny La Marginale 2017

- Saumur-Champigny Les Mémoires 2017

 

- Languedoc Blanc Les Clapas 2017

- Terrasses du Larzac Petits pas 2018

- Terrasses du Larzac Clapas 2017

- Terrasses du Larzac Grands Pas 2017 

- Terrasses du Larzac Frieys 2017

 

Un grand merci aux vignerons pour cette belle dégustation et à tous ceux qui sont venus goûter ! 

 

 

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25 mai 2019

Soirée Côte de Nuits

Située au Nord de la Côte de Beaune, de Nuits-St-Georges à Marsannay, la Côte de Nuits concentre sur un coteau d'une quinzaine de kilomètres les plus grands vins rouges de la planète, à la finesse inégalable, mais aussi quelques rares vins blancs de grande qualité.

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1 - Méo-Camuzet - Bourgogne Hautes-Côtes de Nuits « Clos St Philibert » 2016 : (100% chardonnay) Couleur très claire, nez sur des notes grillées et soufrées, bouche toute en tension, ni grasse ni beurrée contrairement aux années précédentes, très citronnée, avec une finale salivante sur les zestes d’agrumes.

2 - Ponsot - Morey-St-Denis 1er cru « Clos des Monts Luisants » 2015 : (100% aligoté !) Couleur plus dorée, nez sur l’ananas, fruits tropicaux et fruits jaunes bien mûrs. La bouche garde ce fruité avec une belle épaisseur et beaucoup d’acidité dans le fond qui permet d’allonger et d’équilibrer ce vin qui a fait l’unanimité. Superbe.

3  - Bart - Marsannay « Les Ouzeloy » 2014 : Couleur grenat, assez foncée pour du pinot noir, nez plein de fruit sur la cerise, la mûre, bouche très fraîche, fruitée, peu de tannins, très élégante. Tout le monde se régale, pourtant on va vite l’oublier…

4  - Arlaud - Chambolle-Musigny 2014 : (assemblage de 4 parcelles : les bussières, les herbues, les chardannes, les gammaires) Robe de même intensité, nez plutôt marqué fruits noirs là aussi, avec quelques épices. Bouche beaucoup plus concentrée, légèrement plus tannique, beaucoup de fruit, plus d’épaisseur et plus de longueur.

5  - Hudelot-Noëllat - Vosne-Romanée 2013 : (principalement sur Basses Maizières) On change de registre avec une couleur rubis, un nez sur les fruits rouges et la rose. La bouche est moins épaisse mais plus tendue, peu de tannins, toute en finesse et en élégance.

6 - Dujac - Morey-St-Denis 1er cru 2014 : (assemblage des premiers crus ruchots, charières, millandes, clos sorbé) Nouveau changement de registre avec une robe un peu plus foncée, un nez très expressif et noble avec du cuir, quelques notes végétales dues à la grappe entière, du cassis. Bouche pas très épaisse mais toute en longueur et en minéralité, avec du fruit, du cuir, du floral, très belle longueur.

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7 - Denis Mortet - Gevrey-Chambertin 1er cru « Lavaux St Jacques » 2012 : Robe de même intensité, nez plus confituré, avec encore une petite touche vanillée. La bouche est sublime, du velours, très épaisse et soyeuse à la fois, sans la petite pointe boisée du nez, du fruit, quelques épices, la fraîcheur et la minéralité de Lavaux dans le fond et beaucoup de longueur.

8 - JF. Mugnier - Nuits-St-Georges 1er cru « Clos de la Maréchale » 2012 : Nez bien plus animal avec un côté un peu strict, presque ferreux, bien différent des Maréchales 2013 et 2014 par exemple. Bouche puissante, encore tannique et un peu trop animale, beaucoup de longueur par contre. Il lui manque l’élégance habituelle, très étonnant pour un vin du domaine Mugnier ! Loin d’être mauvais, mais on prend moins de plaisir qu’avec les cinq vins précédents, d’un haut niveau ce soir-là.

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Merci à tous pour cette excellente soirée, comme toujours très conviviale, avec des vins d'un très haut niveau qui ont fait honneur à leur réputation. On se retrouve en septembre, avec un nouveau programme à paraître dans les jours à venir...

 

8 avril 2019

Dégustation Peyre Rose 06/04/2019

Après leur venue il y a presque 3 ans pour les 2006, Marlène Soria et son fils Raphaël nous ont fait l'honneur de revenir pour nous présenter leur tout nouveau millésime. Les vins en dégustation étaient les suivants :

 

- Clos des Cistes 2009 : grande majorité syrah sur une parcelle très caillouteuse en haut de coteau. Elevage en cuves et en foudres comme pour les deux suivants. Un vin très élégant.

- Syrah Leone 2009 : grande majorité syrah sur des parcelles moins caillouteuses. Un vin plus solaire et plus puissant.

- Marlène n°3 2009 : majorité syrah avec une proportion plus importante de grenache. Un vin aux tannins plus fermes mais d'une fraîcheur incroyable pour le millésime.

- Oro 2004 : vermentino, roussanne, viognier. Elevage de près de 15ans en cuves. Pas particulièrement oxydatif cette année, d'une jeunesse éblouissante pour un 2004.

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Les avis ont été très partagés quant à la meilleure cuvée du domaine, mais tout le monde s'est accordé à dire que les quatre vins sont exceptionnels, avec beaucoup de complexité et de caractère, à l'image de Marlène et de Raphaël.

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Un grand merci à tous ceux qui sont venus goûter et bien sûr à Marlène et Raphaël qu'on espère revoir très vite.

 

29 mars 2019

Soirée sud-ouest du 29/03/2019

Le sud-ouest est une région viticole immense, qui s'étend sur 13 départements avec en tout 29 AOC et 13 IGP. Impossible donc de trouver une unité dans ce vignoble aux climats, aux sols et aux cépages variés. Du coup, nous avons choisi un vin pour chaque grande appellation, avec aussi quelques petites surprises...

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1 - Domaine Labranche-Laffont, Pacherenc-du-Vic-Bilh sec 2016 : (50% gros manseng, 50% petit manseng) Couleur dorée, nez plein de fruits exotiques, citron vert, un peu de miel. Bouche vive, tendue, minérale, très fruitée, élégante, belle longueur, ça commence fort.

2 - Domaine Bordaxuria, Irouléguy Blanc 2015 : (60% gros manseng, 40% petit manseng) Aromatique proche du précédent au nez, mais bouche qui semble plus puissante, plus large, avec une amertume plus marquée en bouche. Il appelle probablement des fromages (chèvre, brebis) un peu plus affinés. Belle bouteille aussi, mais qui a un peu plus divisé l'assemblée.

3 - Domaine Plageoles, Gaillac Rouge "Braucol" 2016 : (100% braucol ou fer servadou) Couleur très claire, nez de petits fruits rouges, réglisse, poivre, un peu de réduction encore malgré un long carafage. Bouche légère, fruitée, épicée, mais vraiment très courte. Une bouteille pas en forme...

4 - Bodega Amalaya, Valle Calchaqui "Tinto de Corte" 2015 : (vin argentin, 85% malbec + tannat, syrah) Pirate sud-américain aux cépages du sud-ouest qui se révélera finalement très différent... Couleur sombre, nez de fruits noirs, épices, un côté lardé/fumé, olives. Bouche puissante, une pointe d'alcool pour certains, sur les arômes du nez, assez longue, aux tannins fondus. Un vin argentin plein de caractère loin des versions standardisés toute en rondeur boisée/vanillée qu'on rencontre trop souvent dans ce pays. Merci Olivier pour cette bouteille.

5 - Domaine Elian Da Ros, Côtes du Marmandais « Chante coucou » 2015 : (50% merlot, 20% cabernet sauvignon, 20% malbec, 10% syrah) Couleur sombre, nez de fruits noirs compotés, réglisse, épices, notes végétales, menthol, un peu animal aussi, très complexe. Bouche un peu moins causante (à attendre ?), mais elle est élégante, plus que ce que laissait présager le nez, avec une belle texture, des tannins fins. Bonne longueur. Très beau vin, attention à le carafer quelques heures.

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6 - Domaine Mouthes le Bihan, Côtes de Duras Rouge "Les Apprentis" 2014 : (85% merlot, 15% cabernet franc) Couleur sombre, nez sur la confiture de fraise, le cassis, encore un peu boisé/vanillé, à attendre encore quelques années. Très belle bouche, moins marquée par l'élevage, texture soyeuse, beaucoup de fruits confiturés, belle acidité dans le fond et finale assez longue. 

7 - Château Montus, Madiran "La Tyre" 2007 : (98% tannat) Couleur noire comme l'encre, nez de cacao, moka, pruneau, épices (girofle). Bouche puissante, encore bien jeune, très concentrée, avec une belle texture à l'attaque, ça manque d'un peu de fruit, de fraîcheur et d'élégance pour certains. La finale est très longue, mais un peu astringente. Petite surprise à la levée de la chaussette, tout le monde attendait un peu plus de la "grande" cuvée du domaine.

8 - Domaine Cosse Maisoneuve, Cahors "Les Laquets" 2000 : (100% malbec) On revient à une couleur bien plus claire, nez de fruits rouges, kirsch, boite à cigare, sous-bois, encore jeune pour son âge. Bouche élégante avec une belle acidité dans le fond, du fruits, des arômes tertiaires, pas forcément très épaisse, mais avec beaucoup de longueur. Excellent vin, à son apogée. Merci Fred pour cette bouteille.

9 - Les Jardins de Babylone, Jurançon moelleux 2012 : (100% petit manseng) Couleur très claire pour un liquoreux, nez sur l'ananas, les fruits exotiques, un peu de miel. C'est surtout la bouche qui est incroyable, fraîche, élégante, digeste, parfait équilibre sucre/acidité, finale très longue sur l'ananas, un peu de truffe. Même les plus réticents aux vins sucrés ont avoué pouvoir tomber la bouteille, un signe qui ne trompe pas. Grand vin !

10 - Domaine Camin Larredya, Vin de France L'Iranja 2015 : (vin orange fait à Jurançon, 100% petit manseng, 25gr SR/L, élevage oxydatif en amphore) Couleur orange bien sûr, nez de mangue, noix, noisette, fruits exotiques et fruits secs, caramel beurre salé pour certains seulement. Bouche puissante, avec de l'acidité, de l'amertume, les quelques grammes de sucres se sentent assez peu mais suffisent à ne pas rendre le vin trop austère. Il y a eu débat sur la finale, courte pour certains, très longue pour d'autre. Un OVNI !

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Merci à tous pour cette excellente soirée. On se retrouve en mai pour la soirée Côte de Nuits avec un gros programme (Mugnier, Dujac, Arlaud, Ponsot, Mortet, Méo-Camuzet...)

 

9 mars 2019

Soirée Crozes-Hermitage et Saint-Joseph du 08/03

Le thème de cette nouvelle soirée devait nous permettre de mieux comprendre les deux plus grandes appellations du Rhône nord : Crozes-Hermitage et Saint-Joseph. Comme trop souvent, il s'agit d'AOC immenses, agrandies au fil du temps mais en cours de rectification (surtout pour St Joseph), aux sols et au climat hétérogènes et avec bien sûr des vinifications différentes selon les producteurs. Les paires sélectionnées, toutes sur le même millésime, nous ont montré la diversité des vins de ces deux appellations.

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Paire n°1 : vins blancs

Combier, Crozes-Hermitage blanc 2016 : couleur or pâle, nez sur le miel, les fruits jaunes bien mûrs. Bouche fruitée, facile, finale un peu courte.

Louis Chèze, Saint-Joseph « Ro-Rée » Blanc 2016 : Couleur dorée, nez sur le miel, encore un peu vanillé et beurré. En bouche l'élevage est bien intégré, plus d'épaisseur que le précédent, mais surtout plus d'acidité et de longueur.

 

Paire n°2 : vins rouges légers

Combier, Crozes-Hermitage 2016 : Couleur claire pour une syrah, nez sur l'olive, le lardé/fumé, voire l'anchois. Bouche légère, sur les arômes du nez avec du fruit, peu de tannins, élégante, beaucoup de classe, à défaut d'une grande longueur.

Monier-Perreol, Saint-Joseph 2016 : Couleur encore plus claire, nez sur les fruits rouges, la cerise, plus floral. Bouche en finesse, pas une grosse épaisseur mais une très belle minéralité, toute en longueur. Un vin très élégant.

 

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Paire n°3 : vins rouges plus puissants et majoritairement egrappés

Georges Vernay, Saint-Joseph « Terre d’encre » 2016 : robe légèrement plus foncée que les précédents, nez sur les fruits rouges et noirs, beaucoup de poivre, graphite/mine de crayon (sols granitiques). Bouche plus puissante, aux tannins très fins, belle fraîcheur, beaucoup de longueur, pas encore une grande complexité mais le temps devrait y remédier. Beau potentiel d'évolution.

Emmanuel Darnaud, Crozes-Hermitage « Trois chênes » 2016 : couleur presque noire, nez plus solaire (sols de galets roulés), plus chaud, mûre, cassis. Bouche puissante, mais les tannins restent fins là aussi, une petite acidité dans le fond l'empêche d'être lourd. Bonne longueur.

 

Paire n°4 : vins rouges plus puissants avec de la grappe entière

Alain Voge, Saint-Joseph « Les Côtes » 2016 : on renvient à une robe plus claire, nez de fruits rouges, floral, pointe d'olive et de graphite, très élégant. Bouche superbe, à la texture soyeuse, fruitée, minérale, large et longue à la fois, toute en élégance et en fraîcheur. Déjà excellent en l'état.

Alain Graillot, Crozes-Hermitage 2016 : robe plus sombre, nez plus sauvage et expressif, mûre, olive, anchois, herbes aromatiques, presque garrigue, plus sudiste. La bouche est de loin la plus tannique, même si on pouvait s'attendre à bien pire avec un jeune Graillot. Le millésime a donné beaucoup de fraîcheur et une certaine élégance. Finale très longue. Déjà beaucoup de plaisir, avec un potentiel de garde énorme.

 

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Bonus

Saint-Cosme, Hermitage 2014 : on finit sur un Hermitage, puisque le coeur historique a droit à sa propre AOC contrairement à Saint-Joseph. Robe claire aux contours tuilés, nez parfaitement équilibré entre des notes de fruits rouges, un côté animal, du floral, de l'olive, du lardé, tout est là. La bouche est très élégante, épaisse et soyeuse mais pas très puissante. On sent le "petit" millésime mais à point, qui offre un gros plaisir et qui a été parfaitement géré. On est encore monté d'un cran. La soirée se termine en beauté.

 

Merci à tous les participants. On se retrouve fin mars pour le sud-ouest et début mai pour la Côte de Nuits.

 

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5 février 2019

Soirée Biodynamie (01/02/2019)

A l'exception du domaine californien, tous les vins de la soirée étaient certifiés bio puis biodynamiques par Demeter (1928) ou Biodyvin (1995). Pour simplifier, on peut dire que la biodynamie est une philosophie qui consiste à travailler la vigne et le vin comme appartenant à un tout, qui commence dans les sous-sols (d'où les "engrais" comme la fameuse bouse de corne ou "P500") et qui se termine dans le ciel (d'où la prise en compte des phases de la lune). De nombreux viticulteurs avouent ne pas tout comprendre mais remarquent une amélioration de leurs vins depuis la passage en biodynamie. Comme le disait Noël Pinguet du domaine Huet "Pourquoi ? Je n'en sais rien. Mais ça marche. La précision, la fraîcheur, la minéralité sont plus prononcées, la différence entre nos terroirs beaucoup plus marquée." Voyons si cela se vérifie avec notre petit échantillonnage...

 

 

Françoise Bedel - Champagne Extra-Brut Entre ciel et terre : (pinot noir, pinot meunier, base 2010) Couleur or clair, nez floral, pâtissier (frangipane), et fruité (agrumes). Bouche à la bulle très fine, jamais austère tout en restant fraîche et fruitée, belle longueur, presque saline. On commence bien.

 

Arlaud - Chambolle-Musigny 2015 : Couleur sombre pour du pinot, nez de fruits rouges et noirs, assez mûr, on sent le millésime 2015, élevage parfaitement intégré. Bouche avec une certaine puissance, beaucoup de fruit, tannins soyeux, belle concentration pour un "village". Déjà excellent, mais surtout un grand potentiel de garde pour ce vin d'un équilibre redoutable. 

 

Roc des Anges - Unic 2017 : (grenache sur schistes) Couleur presque violette, nez de bonbon à la cerise, certains pensent à du gamay. Bouche pleine de fruit, légère, peu de tannins, très fraîche et facile, pas une grande longueur mais très facile à boire. 

 

Monier-Perreol - Saint-Joseph 2016 : Couleur grenat, nez sur les fruits noirs, le lardé/fumé et la violette des belles syrahs du Rhône nord. Bouche plutôt légère, fraîche et élégante, beaucoup de fruit, bonne longueur. A noter : le vin a besoin d'un long carafage pour enlever la réduction. 

 

Clos Canarelli - Tarra d’Orasi Vin de France (2008) : (vignes préphylloxériques de sciaccarellu et minustellu) Couleur tuilée et trouble, nez original sur l'artichaut, fruits rouges cuits. Bouche avec un peu de gaz, puissante, sur les fruits rouges confiturés, finale de très bonne longueur avec de la fraîcheur malgré le degré d'alcool élevé. Un vin avec des défauts mais du caractère et un certain charme. 

 

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Birichino - Cinsault Bechthold Vineyard 2016 : (cinsault centenaires de Lodi en Californie) Couleur rubis claire, nez de framboise, grenadine, rose, caillou fumé. Bouche toute en fruit, légère, élégante, peu de tannins, fruits rouges confiturés, belle finale d'une fraîcheur étonnante pour la Californie. 

 

Weinbach - Riesling Grand cru Schlossberg 2015 : Couleur or pâle, nez sur la résine, le pétrole, les agrumes, des notes florales. Bouche dans la suite du nez, qui manque juste d'un peu de tension pour être parfaite, effet millésime chaud probablement. 

 

Albert Mann - Riesling Grand cru Furstentum 2013 : Couleur dorée, magnifique nez sur le miel, les fruits exotiques, une pointe d'hydrocarbures. Bouche pleine de fruits exotiques, probablement quelques grammes de sucres résiduels, gourmande et tendue à la fois, finale plus longue et plus tendue que celle du Schlossberg. Le vin de la soirée probablement. 

 

François Chidaine - Montlouis-sur-Loire Moelleux 2016 : Couleur dorée, nez sur la poire, le coing, la pêche. Bouche dans un esprit demi-sec (environ 25gr) parfaitement équilibrée entre le sucre et l'acidité, beaucoup de longueur, du fruit, de la gourmandise et de la fraîcheur. 

 

Cazes - Rivesaltes grenat 2011 : Couleur noire, nez sur la confiture de mûre et de cassis, bouche sucrée, puissante, très fruitée avec des notes de rose en finale, pas trop lourd pour un VDN. 

 

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Une très belle soirée, où quasiment tout s'est bien goûté. Normal, me direz-vous, c'était un "jour fruit" ! On se retrouve en mars pour Crozes/St Joseph puis le Sud-Ouest.

 

26 janvier 2019

Soirée étude de terroir : la Wachau

 Les participants de la dernière soirée Barolo ont souhaité remettre le couvert et découvrir une nouvelle région ayant une culture historique de la vinification parcellaire, comme en Bourgogne ou en Alsace par exemple. Cette fois-ci, direction l'Autriche !

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1 Franz Hirtzberger - Riesling federspiel “Steinterrassen” 2017 : Couleur claire, nez expressif et élégant sur des notes de fleurs blanches, de citron vert, de fruits jaunes, ne fait pas très riesling. Bouche vive, perlante, beaucoup de fruits, d'agrumes surtout, et une finale très fraîche, désaltérante, qui donne envie d'y revenir. Belle entrée de gamme, pas très complexe, mais parfaite pour l'apéritif. TB-.

 

2 Emmerich Knoll - Riesling federspiel 2016 : Même couleur, nez plus marqué par des fruits mûrs et fruits exotiques, petite touche de pétrole, on sent un peu plus le riesling, du silex aussi. La bouche est plus mûre, moins vive, moins perlante, facile à boire car légère en alcool et fruitée, mais ça manque un peu d'acidité par rapport au précédent. Ca reste néanmoins un bon petit vin d'apéritif. B+.

  

3 Hofstätter - Riesling federspiel “Singerriedl” 2016 : Couleur un peu plus dorée, nez un peu réduit au départ avec un côté fumé, silex, qui devient plus léger à l'aération, moins fruité, mais plus minéral que les précédents. La bouche est perlante, vive, tendue, minérale, citronnée, un côté zeste de pamplemousse aussi et une légère amertume. Finale pas très longue, mais salivante qui donne envie d'y revenir là aussi. TB-.

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4 Leo Alzinger - Grüner Veltliner federspiel  “Hochstrasser” 2016 : Couleur claire, nez différent, on sent qu'on a changé de cépage, miel, fruits exotiques, poivre, sans être exubérant et donc jamais écoeurant. Bouche vive, perlante, minérale, où on sent que tout est fait pour garder de la fraîcheur sur une parcelle et un cépage qui pourraient vite donner un vin lourd, mais ce n'est pas le cas, on reste toujours sur une belle acidité et des fruits mûrs. Bon petit vin, taillé pour l'apéritif là aussi. TB-.

 

5 Högl - Grüner Veltliner smaragd “1000 Eimerberg” 2016 : Couleur or clair, nez bien plus opulent et démonstratif, on sent le passage à la catégorie "Smaragd", très marqué fleurs blanches, un peu violette et anis le soir, comme un viognier trop lourd, plutôt sur la rose à la gewurz le lendemain, des fruits surmûris, c'est très variétal. La bouche est très grasse, opulente, mais vite lourde et écoeurante. Moyen.

 

6 Pichler-Krutzler - Grüner Veltliner “Supperin”  2016 : Couleur dorée, nez très minéral avec une touche de miel, peu de fruit, pas du tout variétal, il faut aller le chercher, peut-être une pointe d'épices (safran ?). La bouche est vive et tendue pour du Grüner, ultra minérale, le cépage est complètement effacé au profiter du terroir, le vin n'est pas encore très complexe, peut-être un peu fermé pour être jubilatoire, mais il s'annonce très grand dans quelques années. Finale de longueur moyenne, fraîche, sur le miel et le minéral. Un style très convaincant, d'autant plus que la parcelle n'est pas la plus qualitative du coin en théorie. TB.

 

7 Prager (Toni Bodenstein) - Riesling smaragd “Achleiten” 2016 : Couleur bien plus claire avec ce passage aux Rieslings "Smaragd", nez très élégant, pas d'hydrocarbures mais des notes florales, des agrumes, de la mirabelle, on sent qu'il lui manque juste quelques années pour développer plus de complexité. La bouche est impressionnante d'énergie, de tension, parfaitement équilibrée par un beau volume et une impression minérale qu'il n'y avait pas au nez. La finale est bien plus longue et persistante, plus saline aussi que celle des autres vins. Le gagnant de la soirée à l'unanimité, même s'il lui faudrait encore un peu de temps pour être qualifié de grand vin. TB+.

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8 Johann Donabaum - Riesling smaragd “Offenberg” 2003 : Couleur dorée, nez bien marqué pétrole, c'est le premier riesling aussi facilement identifiable, avec des notes de miel, de résine, de fruits jaunes. La bouche est sur la même aromatique, encore jeune pour 2003, même si le fruit a laissé place au minéral et aux hydrocarbures, seule la finale est un peu plus décevante avec une pointe de caramel et peu de longueur. Cette fois-ci, on sent qu'il s'agit d'un vin "moyen" mais bu à son apogée. TB.

 

9 Rudi Pichler - Grüner Veltliner smaragd “Hochrain” 2008 : Couleur dorée, nez très marqué par des notes fumées/grillées, comme du silex, voire par moment du pneu brûlé, du caoutchouc, un peu repoussant au premier nez mas on s'y fait petit à petit. Derrière quelques notes miellés, très peu de fruit, très austère. La bouche est très énergique, tendue, avec un beau volume, surtout à l'aération, voire un peu de gras le lendemain, c'est le seul qui rivalise avec le Prager à ce niveau-là. Le cépage est impossible à reconnaître. La finale est longue, toujours à fond sur le caillou fumé/grillé, une pointe de poivre aussi. TB.

 

10 FX Pichler - Grüner Veltliner smaragd “Kellerberg” 2010 : Couleur dorée, le nez évoque un liquoreux, encore bien plus miellé que les précédents, fruits mûrs, ananas, coing, voire papaye, du poivre, très beau, même si on reconnaît facilement le cépage. Ca se gâte en bouche où l'attaque est ronde et épaisse, sur les arômes du nez avec des notes minérales aussi mais on sent peu à peu les 14,5% passer devant. C'est puissant, avec une grosse ampleur, de la longueur, mais le vin manque cruellement d'acidité, il finit lourd, pataud, uniquement sur l'alcool. Un peu décevant pour ce qui était censé la grande bouteille réunissant un beau millésime, une belle parcelle et un bon producteur. On comprend avec le nez et l'attaque pourquoi ce genre de vin peut plaire aux critiques (Falstaff, Parker) mais avec la fin de bouche on perçoit aisément les raisons pour lesquelles ces gros Smaragd commencent à être critiqués. TB-.

 

11 FX Pichler - Grüner Veltliner smaragd Terrassen 1994 : Couleur plus claire que le précédent, nez très minéral, caillou fumé, peu de fruit, presque un côté hydrocarbures, on ne sent plus le cépage. La bouche est encore là, manquant de fruit certes, mais avec de belles notes minérales, encore une acidité correcte. La finale par contre est très courte. Pour une entrée de gamme, ça a sacrément bien vieilli. TB-.

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Merci à tous les participants de cette soirée "ultra pointue", mais très intéressante. Les 11 vins étaient très différents, en fonction des terroirs bien sûr, mais aussi en fonction des styles de vinification. Dans l'ensemble les rieslings ont été préférés aux grüners grâce à leur forte acidité naturelle, et les vignerons travaillant sur la tension (Prager, Pichler-Krutzler, Rudi Pichler) l'ont emporté sur les vignerons au style opulent bien compliqué pour nos palais français (FX Pichler, Knoll). 

Notre prochaine "étude de terroir" devrait nous emmener en Allemagne...

 

11 décembre 2018

Arrivage de quelques Bourgognes 2016 et autres grands vins pour les fêtes

Denis Mortet : Bourgogne "Noble Souche" 2016, Gevrey "5 Terroirs" 2016 (dispo en magnum), Gevrey 1er cru "Lavaux St Jacques" 2016.

Arlaud : Charmes-Chambertin 2016, Morey St Denis 1er cru Ruchots et Blanchards 2016, Morey St Denis 2016, Chambolle 2016...

Ramonet : Chassagne-Montrachet Rouge 2015, 1er cru Morgeot Rg 2015 et 1er cru Boudriotte Rg 2014.

Comtes Lafon : Meursault 1er cru Poruzots 2015, Meursault 1er cru Charmes 2015.

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Berthaut-Gerbet : Vosne-Romanée 2016, Gevrey-Chambertin 2016, Clos Vougeot 2016, Fixin 1er cru Arvelets 2016...

Rollin : Corton-Charlemagne 2015, Pernand-Vergelesses Rouge et Blanc 2016.

Domaine des Croix : Beaune 2016, Beaune 1er cru 2016, Beaune 1er cru Pertuizots 2016.

Dureuil-Janthial : Rully Blanc 2016, Rully Rouge 2016, Rully Maizieres Bl 2016, Rully 1er cru Meix Cadot 2016.

Hudelot-Noëllat : Vougeot 1er cru Petits vougeots 2013, Chambolle-Musigny 2013, Vosne-Romanée 2013, Bourgogne 2014.

F. Carillon : Bourgogne blanc 2014.

Matrot : St Romain 2014.

Chevillon : Nuits St Georges 1er cru Bousselots 2011.

P. Pillot : Bourgogne rouge 2016.

Jean-Marc Boillot : Puligny-Montrachet 1er cru 2017, Montagny 1er cru 2017, Pommard 1er cru Jarollières 2011.

Ponsot : Morey St Denis Cuvée des Grives 2014 et 2016, Morey St Denis 1er cru cuvée des alouettes 2016, Morey 1er cru blanc Monts Luisants 2015, St Romain 2015, Clos de la Roche 2015.

Michel Bouzereau : Meursault 1er cru Perrières 2016, Puligny-Montrachet 1er cru Champ Gain 2016, Meursault Tessons 2016.

Leroy SA : Bourgogne rouge 2014, Montagny 2015, Bourgogne blanc 2016.

Hubert Lamy : St Aubin La Princée 2016, St Aubin 1er cru En Remilly 2016.

Boiteau : IGP Charentes Chardonnay 2017.

Vaccelli : Ajaccio Unu rouge, Vaccelli rouge, Quartz blanc.

Gérin : Côte-Rôtie Champin le Seigneur 2016.

Graillot : Crozes-Hermitage 2016 (dispo en magnum).

Charvin : Châteauneuf-du-Pape 2016 (dispo en magnum).

ponsot mortet

Mont Olivet : Châteauneuf du Pape 2016 et 2012, Cuvée du Papet 2006, Côtes du Rhône 2016.

Saint-Cosme : Gigondas 2016, Côtes du Rhône 2017 (dispo en magnum).

Combier : Crozes-Hermitage Clos des Grives 2016 (dispo en magnum).

Dagueneau : Pouilly-fumé Silex, Pur Sang et Blanc Fumé 2015, Sancerre Mont Damné 2015.

P. Baudouin : Anjou blanc La Fresnaye 2015.

La Taille aux Loups : Montlouis-sur-Loire Rémus 2017, Triple Zéro.

F. Chidaine : Montlouis-sur-Loire Clos du Breuil 2017.

Macle : Château-Chalon 2010, Côtes du Jura chardonnay sous voile 2014.

Dhondt-Grellet : Champagnes Dans un premier temps, Terres Fines, Cramant.

...

 

8 décembre 2018

Anniversaire de la Cave

3ans déjà ! Merci à tous ceux qui sont venus fêter cet anniversaire avec nous. Pour rappel, voici ce que vous avez dégusté :

jpyeux annive

Champagne Jean-Louis Vergnon, Eloquence Blanc de Blancs Grad cru Extra-Brut

Champagne Billecart-Salmon, Brut Reserve

Château Soucherie, Anjou Blanc Ivoire 2017

Jean-Marc Boillot, Montagny 1er cru 2017

Leroy SA, Bourgogne Blanc 2016

Leroy SA, Bourgogne Rouge 2014

Vaccelli, Ajaccio Unu Rouge 2015

Les Lys, Duché d'Uzès 2016

 

Et surtout, le vin mystère : il s'agissait du Pur Cinsault du domaine de la Barthassade (IGP Pays d'Hérault, domaine à Aniane en Terrasses du Larzac). Félicitations à l'unique gagnant !

Barthassade_PurC_2017

 

1 décembre 2018

Soirée d'anthologie du 30/11/2018

soiree romanee st vivant 2006

 

Salon, Champagne Blanc de blancs Brut 2006 : Couleur très claire, nez fin et élégant, floral, sur les agrumes, une pointe de noisette. En bouche la bulle est très fine, presque insensible, le vin semble évident, parfaitement équilibré, mais il faut aller le chercher (peut-être plus que sur d'autres millésimes plus puissants). Certains lui ont reproché d'être trop fin, s'attendant à plus d'épaisseur et d'exubérance, mais aussi de longueur. On se rattrapera avec la suite.

 

Domaine d’Auvenay, Auxey-Duresses « Les clous » 2006 : Couleur dorée, le nez est magnifique, exubérant, avec comme toujouts une touche d'alumette mais parfaitement intégrée au milieu de miel, de fleurs, de fruits jaunes, de fruits secs... La bouche est à la fois très longue, tendue par une grosse acidité et très large avec une grosse épaisseur. Comme d'habitude tout le monde est bluffé, d'autant plus qu'il s'agit d'un village mais au niveau de bien des Montrachets.

 

Jean-Louis Chave, Hermitage blanc 2007 : La première bouteille a une pointe de liège au nez et à l'attaque, c'est vraiment léger mais ça suffit à gâcher le plaisir. Pas le choix, on la change. La seconde est bien mieux : d'une belle couleur dorée, un nez sur le miel, la poire, l'abricot. La bouche est épaisse, plus grasse que la première bouteille, puissante, massive, juste ce qu'il faut de fraîcheur derrière. Très belle longueur là aussi.

 

soiree anthologie 

"Rien à faire, c'est bouchonné"

 

Bonus : Jacques-Frédéric Mugnier, Chambolle-Musigny 2013 : (bu à l'aveugle) pour ne pas attaquer les rouges directement par la DRC, nous avions choisi un vin de "transition", tout en élégance lui aussi pour "emmener" le suivant. La robe est claire, le nez plein de petits fruits rouges, beaucoup de fraîcheur, la bouche croquante, juteuse, peu tannique, pleine de fruit jusqu'à la finale de longueur moyenne. Un très beau vin, bien évidemment éclipsé par le suivant.

 

Domaine de la Romanée-Conti, Romanée-Saint-Vivant 2006 : Couleur plus soutenue que le Chambolle et le que le Chambertin, le nez est très élégant, encore plein de fruits rouges, de cassis et de mûre, avec des notes de réglisse, de rose et de pivoine comme dans un pot-pourri, pas vraiment de traces d'évolution. La bouche est incroyable, pleine de fruits frais qui rendent le vin juteux et croquant, une texture de velours, bien plus d'épaisseur que le Chambolle, et dans le fond une superbe acidité qui fait durer le vin pendant des heures. Il est moins démonstratif que le vin d'Auvenay, mais on se dit que tout est là, à la bonne place. Tout le monde en attendait beaucoup et personne n'a été déçu, bien au contraire. On frôle la perfection avec ce vin magique, qui en plus n'est qu'à l'aube de sa vie.

 

Jean-Louis Trapet, Chambertin Grand cru 2011 : Couleur rubis, un peu plus claire que le précédent, le nez fait plus "rustique", un peu terreux, fumé, épicé, avec de beaux petits fruits rouges. La bouche est plus puissante, moins soyeuse, moins épaisse, mais comme toujours chez Trapet très pure et minérale avec beaucoup de tension et de longueur, des tannins un peu plus présents. C'est un vin qui aurait pu paraître magnifique dans un autre contexte, mais là il est complètement éclipsé par la St Vivant.

 

Domaine Jamet, Côte-Rôtie 2011 : On passe à une couleur bien plus sombre, un nez "sauvage", lardé/fumé, sur l'olive, l'anchois, la violette, une vraie syrah ! La bouche est fine, fraîche, toujours très aromatique, encore toute jeune, très longue, une grande Côte-Rôtie, qui a surpris pas mal de monde par son style très pur.

 

soiree anthologie 2

 

Château Lynch-Bages, Pauillac 1983 : Couleur tuilée mais pas si évoluée que ça pour un 1983, le nez possède encore de beaux fruits rouges, un peu de sous-bois, de cèdre, de tabac. La bouche semble encore plus jeune, toujours fraîche, avec la noblese des grands Pauillac bus à leur apogée, les tannins sont fondus par le temps. Très belle bouteille, qui est une fois de plus la preuve que les grands Bordeaux nécessitent de la patience.

 

Château Yquem, Sauternes 1995 : Couleur or foncé, superbe nez sur l'abricot, les fruits exotiques, une pointe de cire et d'encaustique, du miel bien sûr. La bouche reste très digeste, sirupeuse sans être trop lourde. L'équilibre est parfait comme souvent avec Yquem. L'accord avec le crumble au coing est lui aussi parfait. On termine en beauté.

 

Merci à tous pour cette excellente soirée, avec de grands vins bus dans la bonne humeur, qui nous a confirmé une fois de plus que la DRC et Leroy ne jouent pas dans la même cour que les autres. On se retrouve en 2019 avec un nouveau programme que nous espérons tout aussi alléchant. 

 

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